Bouillon de futur
Carrefour citoyen du monde d'après
Et si on partageait nos idées et nos outils pour co-construire le monde d’après le coronavirus ?
Plateformes web, grenelle du covid, questionnaire en ligne, assemblée citoyenne tirée au sort... Chacun y va de son initiative ou de sa recommandation pour associer les citoyens aux nécessaires transformations qui suivront la crise. Chacun dans son coin. Il y a pourtant urgence à se rassembler et se coordonner pour permettre une délibération citoyenne à la hauteur de l'enjeu. Santé, économie, écologie, alimentation, solidarités : rien de moins que de décider de notre destin commun.
Avec le hashtag #BouillonDeFutur, lançons une grande conversation en ligne pour dessiner le chemin démocratique de la sortie de crise.
Cette fois, il est vraiment temps de refaire le monde. Ensemble.
Sous le nom de code #NousLesPremiers, les centaines de signataires d'une lettre ouverte au président de la République (citoyens, collectifs et élus de tous bords) réunis autour de Démocratie ouverte portent un scénario démocratique visant à faire converger l'ensemble de ces initiatives.
Partagez les initiatives qui vous semblent utiles pour associer les citoyens à la co-construction du monde d'après...
Le visio-apéro le plus cool et le plus utile du confinement
Si ça vous tente, je propose d’animer une #LiveAgora en direct sur Facebook live pour discuter des meilleurs moyens d’associer (tous) les citoyens à la co-construction du monde d’après le coronavirus.
A l'heure de l'apéro, on échangerait en visioconférence interactive, notamment avec les auteurs des tweets les plus partagés avec #BouillonDeFutur. A votre avis, de quoi devrions-nous débattre en priorité ?
- Réflexion VS action : comment mener de front une réflexion ouverte de fond sur les enjeux du monde d’après tout en renforçant les initiatives/mobilisation qui y contribuent déjà ?
- Court terme VS long terme : doit-on se concentrer sur l’urgence du plan de relance ou prendre le temps de se projeter vers la société et le monde d’après la crise ?
- Web VS relais de terrain : à l’heure du confinement, comment donner vraiment la parole à celles et ceux qui ne s’expriment jamais dans les concertations, notamment en ligne ?
- Consultation VS co-décision : comment mettre suffisamment de pression sur le gouvernement pour qu’il s’engage à prendre en compte les conclusions de la délibération citoyenne ?
- Diversité VS convergence : qui d’autre que le gouvernement peut (et comment) croiser et analyser l’ensemble des contributions recueillies à travers tous les canaux déjà ouverts ?
Pour ne pas rater ce qui pourrait être le visio-apéro le plus cool et le plus utile du confinement, vous pouvez vous abonner à la page Facebook d’AgoraLabTV. Et pour alimenter cette #LiveAgora, je vous propose de réagir aux principes d’une gestion de crise ouverte portés avec Démocratie ouverte.
- TRANSPARENCE : exiger la transmission de l’ensemble des données, notamment scientifiques, sur lesquelles les autorités s’appuient pour bâtir le scenario de sortie de crise.
- DIVERSITÉ : offrir la possibilité à chaque citoyen de contribuer à la délibération en multipliant les canaux et formats d’expression et/ou d'agir sans attendre.
- CONVERGENCE : un cadre général de réflexion partagé et des ressources/outils collectives pour analyser/croiser les différentes formes de contribution.
- INDÉPENDANCE : un portage de ce vaste chantier délibératif assuré par une autre entité que le gouvernement. CNDP, tu nous entends ?
- ENGAGEMENT : les Français doivent avoir le dernier mot sur les choix de société qui découleront de la délibération collective. Pourquoi pas un référendum à l’issue d’une convention citoyenne tirée au sort chargée de formuler des propositions concrètes sur la base d’une synthèse des avis exprimés par les Français, les experts et les corps intermédiaires. ...
Qui se cache derrière ce hashtag ?
Rien de secret : juste l'envie de créer des synergies entre les démarches qui concourent à la reprise en main citoyenne de notre destin commun.
Julien ROIRANT
Ancien consultant en communication/gestion de crise et membre de Démocratie ouverte, j’ai fondé AgoraLab en 2016 pour accompagner les institutions, les collectivités et les associations dans le partage de leurs sujets d’intérêt général.