OPIUM
5 secrets pour faire décoller
vos prises de parole
Les secrets de la prise de parole
tiennent en 5 lettres...
O comme OBJECTIF :
Quel effet précis et mesurable sur les perceptions ou le comportement de mon auditoire dois-je viser ?
P comme PUBLIC :
Quel angle choisir pour s'assurer que ma manière d'aborder le sujet fera écho au vécu de ma cible ?
I comme IMAGE :
Quelle émotion sincère dois-je partager avec mes interlocuteurs pour atteindre mon objectif ?
U comme UTILITÉ COMMUNE :
Quelles données, quelles illustrations, quelle "histoire" puis-je mettre en avant pour rendre mon message utile ?
M comme MESSAGE :
Quelle phrase originale, s’appuyant sur des faits et reflétant mon ressenti, pourrait-t-elle être répercutée ?
↓
O
comme
OBJECTIF
↓
“Les paroles qui ne sont suivies d’aucun effet sont comptées pour rien.”
La première étape de la préparation d'une prise de parole consiste à s'interroger sur l'effet précis et mesurable qu'elle doit produire sur les perceptions ou le comportement de votre auditoire. Ce n'est qu'en fonction de l'atteinte ou non de cet objectif que vous pourrez juger de sa réussite.
On peut répartir les différents types d'objectifs de communication en trois grandes familles : partager, convaincre ou mobiliser. A chacun de ces objectifs correspondra une manière d'aborder votre sujet.
Pour commencer, sur un bout de papier ou dans votre fiche OPIUM, je vous suggère de noter ou de cocher le type d'objectif que vous poursuivez, puis de le préciser en complétant la phrase suivante :
"Au terme de mon intervention, je serai satisfait(e) si ceux qui m'écoutent savent, ressentent ou font (barrez les mentions inutiles)...
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___________________________________
A partir de maintenant, gardez bien cette idée en tête et assurez-vous que tout ce que vous direz concourt effectivement à l'atteinte de cet objectif.
↓
P
comme
PUBLIC
↓
“La parole est moitié à celui qui parle, moitié à celui qui écoute.”
Lors d'une intervention publique, on a tendance à parler de son sujet en oubliant qu'on en parle d'abord à quelqu'un. Avant de construire votre message, interrogez-vous sur ce qui intéresserait votre interlocuteur autour de votre sujet : lui !
Pour choisir votre angle d'attaque, vous pourrez vous inspirer d'un concept cher aux journalistes : celui de "lois de proximité". Ce qui intéressera spontanément votre public, c'est ce dont il sera le plus proche d'un point de vue géographique, temporel, affectif et/ou sociétal.
Pour affiner l'angle par lequel vous rentrerez dans votre sujet, je vous invite à réfléchir en deux temps :
1 / Imaginez la personne la plus représentative de votre public-cible (âge, sexe, situation sociale…) et décrivez-là, mentalement ou dans votre fiche OPIUM.
2 / Demandez-vous ce qu'elle pense/ressent par rapport à votre sujet et que votre prise de parole devrait faire évoluer pour atteindre votre objectif.
"Avec ses propres mots, comment mon public-type décrirait-il la façon dont mon sujet le touche au quotidien ?
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Maintenant que vous êtes au clair sur ce qui se joue entre vous et votre public à l'occasion de votre prise de parole, vous pouvez passer à l'étape suivante.
↓
I
comme
IMAGE
↓
"Le naturel n’existe pas, il s’acquiert".
Le para-verbal (ton, rythme de la voix...) et le non-verbal (gestuelle, expressions du visage...) constituant plus de 80% de la trace que laisse une intervention publique, il convient d'anticiper la corde de l'émotion sincère que vous devrez activer pour donner de la chair à vos mots.
Attention : il ne s'agit pas de "jouer la comédie", mais bien de faire ressentir les motivations profondes qui vous amènent à vous exprimer sur un sujet donné.
Puisque c’est le plus important pour faire entendre la "petite musique" de votre message, dans votre fiche OPIUM, je vous invite à indiquer l’émotion qu’on devra lire sur votre visage lors de votre intervention :
“Qu’est-ce que je ressens vraiment et que je dois partager avec mon public-type pour atteindre mon objectif ?
□ Enthousiasme
□ Indignation
□ Volonté
□ Tristesse
□ Gravité
□ Étonnement
□ Confiance
□ Peur
□ ____________
Une fois que vous avez identifié l'état d'esprit dans lequel vous souhaitez vous exprimer, vous pouvez commencer à vous interroger sur le contenu de votre intervention.
↓
U
comme
UTILITE
COMMUNE
↓
“Le concret c'est de l'abstrait rendu familier par l'usage.”
Partager des enjeux complexes, souvent conceptuels, c'est réussir à leur donner du corps. Appuyez vos arguments sur des données concrètes. Illustrez vos démonstrations. C'est à ce prix que vous rendrez votre message utile à ceux qui l'écoutent... ou pourront le relayer.
Pour construire "l'utilité commune" de votre message, je vous invite à vous glisser dans la peau d'un journaliste devant faire de votre sujet un article suscitant l'intérêt de ses lecteurs...
Cette phase de la préparation de votre message vise à lister les "briques" qui pourraient être utiles à vos interlocuteurs pour mieux se représenter le sens de votre message. Et vous être utiles pour atteindre votre objectif !
Pour ce faire, sur un papier libre ou dans votre fiche OPIUM, je vous invite à noter toutes les idées qui vous passent par la tête dans chacune des catégories suivantes :
Il ne vous reste plus qu'à choisir les "briques" les plus pertinentes pour nourrir le contenu de votre intervention... avant de passer à sa mise en forme.
↓
M
comme
MESSAGE
↓
"L’éloquence consiste à dire tout ce qu’il faut et à ne dire que ce qu’il faut."
Quelle que soit la longueur de votre prise de parole, vos interlocuteurs ne seront en mesure de retenir que quelques éléments épars (exemples, images, chiffres...). Mais, si et seulement si vous l'avez pensée pour cela, ils pourront garder en mémoire UNE phrase qui concentre le sens général de votre intervention : votre message essentiel !
La dernière phase de la préparation de vos prises de parole consiste donc à concentrer votre propos en une phrase, incarnée et illustrée, suffisamment mémorisable pour être répercutée par l'un de vos interlocuteurs à un autre membre de votre public-cible. Si vous n'arrivez pas à la réduire en dessous de la longueur d'un tweet, c'est que vous essayez d'en dire trop pour une seule intervention...
Grâce à votre fiche OPIUM, relisez votre objectif (O), rappelez-vous de l'angle concret qui intéressera votre public (P), remettez-vous en tête l'image que vous voulez donner de vous (I), piochez la "brique" la plus percutante de l'utilité commune de votre intervention (U)... et lancez-vous !
Notez une phrase originale s’appuyant sur des faits et reflétant votre état d’esprit pour résumer/incarner votre message essentiel.
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Et voilà : vous êtes prêt(e) !
Ce message essentiel constituera le fil rouge de votre intervention (la "zone de confort" autour de laquelle vous pouvez improviser en piochant dans les autres briques d'utilité commune).
Et puisque ce sont vos derniers mots qui restent le plus longtemps gravés à l'esprit de vos interlocuteurs, vous garderez cette formulation précise de votre message essentiel pour conclure votre intervention : sa "chute". Ce sera le dernier étage de la fusée à trois étages sur le modèle de laquelle vous pouvez construire toutes vos prises de parole.
Pour vous aider à faire décoller vos prises de parole, on vous a préparé six modèles à adapter en fonction de votre objectif. Parfaits en cas d'urgence : il n'y a plus qu'à compléter des phrases déjà préparées...
Vous en voulez encore ?
↓
ET SI ON SE REPRENAIT UNE PETITE DOSE ?
+ d'OPIUM
Une prise de parole à préparer ?
Là ? Maintenant ?
Imprimez votre fiche OPIUM générique en A3 recto-verso à "retourner sur le bord court".
Pour aller plus loin, AgoraLab propose sûrement un accompagnement qui correspond à vos besoins...
Booster ses
interventions publiques ?
Etre à l’aise avec
son image ?
Organiser/animer une
réunion publique ?
Garder la main
en interview ?
Co-construire des
éléments de langage ?
S’entraîner au
débat contradictoire ?
Se préparer à…
improviser ?
Gérer sereinement
les conflits ?
Maîtriser ses
relations presse ?
Faire face à
la crise ?